Pour suivre une alimentation à IG bas, il est nécessaire de connaître l'index glycémique (IG) des aliments. Retrouvez dans ce tableau les index de plusieurs aliments courants.
En France, l’Afssa est opposée à l’étiquetage de l’index glycémique. En réalité, Pierre Meneton (Inserm U 367, Paris) qui faisait partie du groupe de travail de l’Afssa sur les glucides, explique : « nous craignions le caractère manipulable du concept, dans la mesure où un aliment très gras pourrait se targuer d’un IG bas. » Pourtant, depuis le 2 juillet 2002, les consommateurs australiens peuvent identifier les aliments à IG bas car cette mention apparaît sur l’emballage. L’IG, bas, modéré ou élevé, est mesuré dans un laboratoire agréé sur des aliments qui doivent contenir au moins 10 g de glucides et des fibres, et ne doivent être ni trop riche en graisses, ni en sel. L’aliment testé se distingue par un label spécifique (un G blanc dans un cercle bleu), accompagné du chiffre de l’IG. « Ce symbole, explique son initiatrice, la chercheuse australienne Jennie Brand-Miller, assure le consommateur que l’aliment en question constitue un bon choix nutritionnel dans son groupe. » Les diabétiques, mais aussi le grand public ont adopté cette mesure : ils l’utilisent de plus en plus pour choisir, notamment entre les divers produits céréaliers.